Luttons contre les nuisibles pour éviter la prolifération dans vos jardins ou espaces de vie.
L’Ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.), l’Ambroisie trifide (Ambrosia trifida L.) et l’Ambroisie à épis lisses (Ambrosia psilostachya DC.) sont des plantes invasives originaires d’Amérique du nord capables de se développer rapidement dans de nombreux milieux (parcelles agricoles, bords de route, chantiers, friches, etc.).
L’ambroisie est une plante envahissante dont le pollen est fortement allergisant. La région Auvergne Rhône-Alpes est la région la plus touchée en France. Un arrêté préfectoral définit les modalités de lutte contre les espèces d'ambroisie dans le département de la Drôme.
Leur pollen, émis en fin d’été, provoque chez les personnes sensibles :
Ces réactions peuvent toucher n’importe quel individu, à tout âge et sans prédisposition familiale, a fortiori en cas d’exposition intense, répétée ou prolongée.
En plus de ces effets pour la santé, les ambroisies sont également un enjeu sociétal (tourisme, conflits de voisinage, etc.) et une menace pour l’agriculture (pertes de rendement dans certaines cultures et travaux de gestion supplémentaires).
Une fois qu’un pied d’ambroisie est observé, il faut rapidement l’éliminer car il est difficile de l’éradiquer une fois que des graines ont été produites (jusqu’à 5000 graines par pied, qui persistent dans le sol jusqu’à 50 ans).
Que faire si j’en vois ?
Votre signalement sera communiqué à la mairie concernée où le référent ambroisie sera alerté. Elle engagera les actions nécessaires à l’élimination des plants.
La chenille processionnaire du pin est la larve d'un papillon de nuit, le Thaumetopoea pityocampa. Elle fait partie de l'ordre des Lépidoptères (papillon), de la famille des Notodontidae et de sous-famille des Thaumetopoeinae.
Le papillon qui est la forme "adulte" de la chenille, éclos durant l'été entre juin et septembre selon le climat.
Depuis plusieurs années, certains arbres de notre territoire, en particulier les pins, sont touchés par le développement de nids de chenilles processionnaires. Ces chenilles sont reconnaissables à leurs nids de soie blanche bien visibles sur les arbres, dans lesquels elles passent l’hiver et à l’issue duquel elles forment des processions avant de s’enterrer pour effectuer leur métamorphose en papillons. Ces chenilles sont nuisibles pour :
La lutte contre le moustique tigre, vecteur de virus, est un élément essentiel de la prévention contre les maladies transmises par le moustique tigre (chikungunya, dengue, Zika). Elle permet de réduire ou d’interrompre la prolifération des moustiques.
Il existe différents types de moustiques, dont le « moustique tigre », le « nuisant » peint en blanc (nom scientifique Aedes albopictus), reconnaissable à sa silhouette noire et à ses rayures blanches, sur l’abdomen et les pattes. Il est généralement en activité de mai à novembre, en fonction de la température et de la luminosité. Ce moustique est un vecteur de maladies infectieuses : Chikungunya, Dengue et Zika.
Un moustique urbain qui vit près de l’homme
Le moustique « tigre » vit au plus près de chez nous. Il est de petite taille, environ un demi-centimètre. Il se déplace peu, et reste la plupart du temps dans un rayon de 150 mètres. Il naît et vit chez nous, près de nos habitats, en zone urbaine principalement. Il nous pique toute la journée, avec un pic à la levée du jour et au crépuscule, pond ses œufs dans les eaux stagnantes et se repose à l’ombre des arbres.
Le cycle de développement du moustique tigre
Il se développe en quatre étapes : œuf, larve, nymphe et adulte. Le développement des œufs s’étend de 7 à 20 jours, en fonction de la température. Plus il fait chaud, plus le développement des œufs est rapide. Seules les femelles piquent. La durée de vie du Moustique est de 30 jours.
Et se développe dans de petits volumes d’eaux stagnantes
Les femelles pondent leurs œufs (jusqu’à 250) dans des petits volumes d’eaux stagnantes, même propres (moins de 10 litres) que l’on trouve sur nos balcons et nos jardins : vases, soucoupes, gouttières mal vidées, pneus usagés mais aussi creux d’arbres ou plantes tropicales susceptibles de retenir l’eau. Les larves peuvent même se développer dans un bouchon de bouteille rempli d’eau ! Ces gîtes, créés par l’homme, sont les principaux lieux de ponte de ces moustiques. Les moustiques sont en activité du printemps à l’automne. Toutefois, les œufs pondus peuvent résister plusieurs mois au froid et à l’assèchement et éclore lorsque les conditions climatiques sont à nouveau favorables (chaleur, luminosité).
80% des gîtes larvaires se trouvent concentrés dans l’habitat individuel, c’est pourquoi la mobilisation sociale est déterminante pour limiter la prolifération de ce moustique. La suppression des gîtes larvaires passe par plusieurs gestes simples :
Parce que le moustique vit près de nos habitations, la lutte contre sa prolifération est l'affaire de tout un chacun pour éviter qu’il ne se reproduise et ne prolifère, il faut détruire ses œufs et donc supprimer les eaux dans lesquelles la femelle pond.
Eviter et vider les eaux stagnantes
Eliminer les lieux de repos des moustiques
Protéger votre habitation